Vous utilisez un navigateur obsolète. Veuillez mettre à jour votre navigateur pour améliorer votre expérience et votre sécurité.
Pour prendre rendez-vous : 03 20 22 52 13
Le GHICL a axé sa politique d’investissement vers des machines performantes et précises pour accompagner la montée en puissance de ces activités médicales et chirurgicales.
Le TEP Scan HUMANITEP fait partie du plateau technique du Groupement des Hôpitaux l’Institut Catholique de Lille qui comprend :
3 IRM sur les sites de Saint Philibert et de Saint Vincent de Paul (1,5 et 3 Tesla),
2 scanners,
2 salles de radiologie vasculaire dont une dédiée à la cardiologie,
1 TEP-SCAN sous la forme d’un GIE.
Le démarrage des activités médicales du TEP est engagé depuis le 23 avril 2014.
La détection d’une molécule marquée par un traceur radioactif administrée par voie veineuse permet d’analyser le fonctionnement des organes.
La Tomographie par Émissions de Positons est une technique d’imagerie fonctionnelle par opposition aux techniques d'imagerie dite morphologique comme celles basées sur les rayons X (radiologie ou CT-scan) qui réalisent des images de l'anatomie.
La tomographie par émission de positons permet de mesurer, dans les trois dimensions, l'activité métabolique d'un organe grâce aux émissions produites par les positons issus de la désintégration d'un produit radioactif injecté au préalable et que la caméra TEP détecte.
Cet élément radioactif se désintègre dans le corps en émettant un positon après un très court parcours de l'ordre du millimètre. Cette annihilation rend possible le traitement tomographique des données. En effet, les capteurs situés tout autour du patient détectent les photons d’annihilation (c'est-à-dire qui arrivent en même temps), ce qui permet d'identifier la ligne sur laquelle se trouve l'émission des photons. Un système informatique reconstitue ensuite la répartition du traceur au niveau d’une partie ou de la totalité du corps sous la forme d'une image médicale en 2D ou 3D.
Les isotopes utilisés sont produits dans un cyclotron (à Amiens ou Béthune).
Le marqueur est le plus souvent le fluor 18 (18F) incorporé dans une molécule de glucose. Ce traceur est semblable au glucose : il se fixe au niveau des tissus qui consomment de grandes quantités de ce sucre comme les tissus cancéreux, le muscle cardiaque ou encore le cerveau. Le fluor 18, dont la demi-vie est inférieure à deux heures, émet ensuite de façon temporaire des rayonnements que l’on peut suivre dans l’organisme du patient grâce à la TEP.
Au global, la dose de rayon injectée et émise par le scanner est égale à celle reçue lors d’un examen de scanner traditionnel.
La TEP est l’examen de référence en cancérologie. Dans de nombreux cancers, c’est est un outil qui surpasse en sensibilité et en spécificité les examens de radiologie conventionnels (IRM, scanner X, échographie).
Alors que les appareils les plus performants permettaient actuellement de détecter des structures tumorales de très petites tailles de l’ordre de 5mm ; celui mis en service sur HUMANITEP dispose d’une précision de 2mm !
On peut citer, de façon non exhaustive, les lymphomes, les cancers et les nodules pulmonaires, les tumeurs des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx), les localisations hépatiques des cancers digestifs, les mélanomes, les cancers du sein (en récidive) ou les cancers gynécologiques comme les principales indications.
Dans le cas d’HUMANITEP, en plus de la cancérologie qui constitue sa principale application, la TEP est utilisée en infectiologie pour la détection de foyers infectieux non expliqués mais aussi en neurologie ou en cardiologie.
En neurologie, le TEP-SCAN fait partie des applications nouvelles et rend possible la détection précoce des grandes pathologies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés (maladie de Parkinson).
Enfin, en cardiologie, les recherches de viabilité du muscle cardiaque permettent de déterminer si les zones du cœur qui souffrent d’une diminution de leur fonction après un infarctus sont viables ou nécrotiques.
L’examen se déroule en deux temps :
• À son arrivée, le patient est installé dans une pièce au calme et doit se reposer. Un manipulateur de radiologie, spécialement formé au TEP-SCAN, injecte dans une veine du bras ou dans une perfusion posée au préalable, une dose de traceur radioactif (par exemple, le 18F-FDG) diluée dans une solution salée (du sérum physiologique).
Le patient doit ensuite rester au repos une heure au moins pour permettre au produit de bien se répartir dans l’organisme et d’être capté par les tissus. À partir de l’injection, toutes les activités qui peuvent perturber la diffusion du traceur sont à éviter comme la stimulation des
muscles notamment.
• Lors de l’examen, le patient est allongé sur une table télécommandée qui se déplace à l’intérieur de l’anneau détecteur et du scanner intégré. Seule une partie du corps se trouve à l’intérieur de l’appareil. De ce fait, les patients claustrophobes ne ressentent en général aucune gêne particulière au cours de l'examen et la machine est silencieuse. Une heure après l’injection (généralement par intraveineuse) du traceur dans le corps du patient, l’examen proprement-dit et l’enregistrement des images dure moins de 20 minutes selon l'indication de l'examen. Au total, le patient doit prévoir de rester dans le service environ 2 à 3 heures pour l’ensemble de la procédure. Après l’examen, il est recommandé de bien boire afin d’éliminer le plus rapidement possible le traceur.
Le délai de prise de rendez-vous pour un TEP Scan est réduit à une semaine pour les examens les plus courants
et à 3 semaines pour ceux nécessitant des produits isotopes particuliers.
Cet équipement vient compléter le plateau d’imagerie existant et permettra de réaliser les examens TEP avec les nouveaux traceurs à venir proposés dans les protocoles de Recherche.
En collaboration étroite avec le Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation et les spécialistes du GHICL, plusieurs axes ont déjà été définis utilisant de nouveaux traceurs ou testant les nouvelles indications des traceurs actuellement disponibles :
• les maladies lymphomateuses, avec le service d’onco-hématologie,
• le dépistage et le suivi du cancer de la prostate, utilisant un traceur spécifique (la Fluoro-Choline), avec le service d’urologie,
• la neurologie (maladies neuro-dégénératives de type Alzheimer et syndromes parkinsoniens),
• la cardiologie, en particulier la viabilité myocardique (recherche du muscle cardiaque encore vivant après un infarctus) et les infections sur prothèses des valves cardiaques,
• les syndromes inflammatoires inexpliqués et recherche de foyers infectieux.
Examen d'oncologie (prostate)
L’équipement TEP/TDM a déjà reçu le label de la Société Européenne de Médecine Nucléaire validant sa conformité pour l’utilisation dans les Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique (PHRC).
Cela permettra aux malades qui pourraient en bénéficier, d’accéder aux derniers protocoles disponibles.