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Coeur battant de l’hôpital, la pharmacie à usage intérieur (PUI) compte plus de 60 collaborateurs répartis sur les trois sites du GHICL. Après des travaux impliquant d’importantes transformations à Saint Philibert et Saint Vincent de Paul, les équipes ont réinvesti pleinement les locaux début 2024.
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L'équipe de la pharmacie de Saint Philibert | L'équipe de la pharmacie de Saint Vincent de Paul |
Essentielles au bon fonctionnement de l’établissement, les équipes de la pharmacie ont pour objectif de mettre à disposition le bon produit, au bon moment et dans le bon service. Cette mission relève d’un savant dosage entre réactivité, conseils auprès des équipes soignantes et gestion des stocks. Moins connues, les missions de pharmacie clinique, de conciliation médicamenteuse, d’expertise au sein de l’hôpital de jour, de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse*, ou encore l’encadrement des internes et externes rythment aussi le quotidien de la pharmacie.
Quelles nouveautés à Saint Philibert ?
“La PUI effectue plus de 20 000 commandes de médicaments et dispositifs médicaux par an et assure le contrôle de plus de 6 000 références. Il était donc nécessaire d’effectuer des travaux pour optimiser la circulation des produits pharmaceutiques et du personnel”, explique Emmanuel Floret, pharmacien gérant de la PUI. Après un an et demi de travaux et un agrandissement de 180 m2 la pharmacie s’est transformée en un lieu lumineux, accueillant et accessible aux personnes à mobilité réduite. Elle dispose désormais d’un local pour les essais cliniques, d’une salle de réunion et de bureaux avec une vue extérieure. Autre nouveauté, un espace d’accueil confidentiel pour la rétrocession des médicaments au public a été aménagé, il permet de dispenser les traitements de manière nominative et en toute sécurité.
“JE TIENS À REMERCIER LE PERSONNEL POUR SON ENGAGEMENT, SON ADAPTABILITÉ ET SON PROFESSIONNALISME QUI ONT PERMIS DE MAINTENIR L’ACTIVITÉ MALGRÉ LES NUISANCES ET LES MULTIPLES DÉMÉNAGEMENTS.”
Emmanuel Floret, pharmacien gérant de la PUI (Saint Philibert)
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA PHARMACIE
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À Saint Vincent de Paul, des équipements uniques dans la métropole lilloise
Après plusieurs mois de travaux et un agrandissement de 80 m2 la nouvelle unité de production des anticancéreux a pris ses quartiers à Saint Vincent de Paul en janvier 2024. Véritables pépites technologiques, les trois isolateurs permettent de produire des traitements anticancéreux dans une atmosphère encore plus propre qu’un bloc opératoire, sans aucune contamination microbiologique, avec un degré de précision et une rapidité incomparables. Dotés d’une assistance vidéo numérique, ils sont capables de détecter les erreurs médicamenteuses avant qu’elles se produisent et d’alerter les préparateurs. Ces nouveaux équipements poursuivent un triple objectif : mettre à disposition des patients atteints de cancer les meilleurs traitements dans les meilleurs délais, de manière stérile, tout en protégeant le personnel des risques chimiques.
“CET ÉQUIPEMENT DE POINTE, UNIQUE DANS LA MÉTROPOLE LILLOISE, NOUS PERMET DE PROPOSER DES PRÉPARATIONS ADAPTÉES À CHAQUE PATIENT, SÉCURISÉES ET DANS DES DÉLAIS TRÈS COURTS. NOUS POUVONS À TOUT MOMENT REVISIONNER LES VIDÉOS DES PRÉPARATIONS, C’EST UN VÉRITABLE ATOUT POUR LA RECHERCHE CLINIQUE.”
Jean Giraud, pharmacien responsable de l'unité de production centralisée des anticancéreux et de la recherche clinique (Saint Vincent de Paul)
* La iatrogénie médicamenteuse désigne l’ensemble des effets
indésirables provoqués par la prise d’un ou plusieurs médicaments.