Vous utilisez un navigateur obsolète. Veuillez mettre à jour votre navigateur pour améliorer votre expérience et votre sécurité.
Ponctualité, fiabilité, empathie, organisation, gestion du stress et bonne condition physique sont autant de qualités nécessaires à l’exercice du métier de brancardier. Zoom sur une profession parfois méconnue, mais pourtant indispensable au bon fonctionnement du GHICL.
“LA CAPACITÉ DES BRANCARDIERS À RASSURER ET ACCOMPAGNER LES PATIENTS DANS LA BIENVEILLANCE EST FONDAMENTALE DANS CE MÉTIER.”
Ils en parlent
Comment se composent les équipes de brancardage au sein des hôpitaux Saint Vincent de Paul et Saint Philibert ?
Christelle S. : L’équipe est managée par un cadre de proximité sur chaque site, qui gère les plannings, organise les formations et veille à la performance collective par le développement de l’esprit d’entraide et la résolution des défis dans une optique d’amélioration continue.
Samir : Nous travaillons avec l’ensemble des unités de soins, la chapelle mortuaire, le laboratoire, la pharmacie, mais aussi les services techniques et informatiques.
Quelles sont les facettes du métier ?
Samir : Au-delà du transport des patients d’une unité de soins à une autre, d’autres missions complémentaires rythment notre quotidien : vérifier l’identité du patient, s’assurer de son confort et de sa sécurité lors du transport en choisissant le matériel adapté, veiller aux changements de son état physique et/ou émotionnel. Nous participons aussi à l’installation du patient avec l’équipe soignante et transmettons les informations importantes. En parallèle, nous effectuons le nettoyage du matériel entre chaque transport et nous occupons d’acheminer des prélèvements,
des bouteilles d’oxygène ou encore du matériel de soin entre deux unités.
Quelles sont les compétences nécessaires à l’exercice de ce métier ?
Christelle N. : Ce métier ne nécessite pas de diplôme, mais il exige de nombreuses qualités : de la ponctualité pour assurer le respect des horaires de programmation des interventions et examens médicaux, de la rigueur pour veiller au bon usage des protocoles d’hygiène et de traçabilité. Et bien évidemment des qualités humaines indispensables au bien-être des patients et à la cohésion de l’équipe.
Christelle S. : Le brancardier est souvent seul avec le patient lors du transport, il doit savoir réagir en cas de situation d’urgence, alerter les bonnes personnes, voire même pratiquer lui-même les gestes de premiers secours.
Samir : Nous avons une approche personnalisée en fonction du patient, de son état physique et émotionnel.
Il faut toujours s’adapter de façon spontanée à ses réactions, être dans l’empathie. C’est un métier très humain.
Quels sont les défis que rencontrent les brancardiers et comment les relèvent-ils ?
Christelle N. : Les équipes sont régulièrement confrontées à des situations de stress : afflux important de patients en même temps, dégradation soudaine de l’état d’un patient, comportements agressifs qu’il faut désamorcer. Ces situations nécessitent sang-froid et adaptabilité afin d’organiser les renforts ou réorganiser les plannings de manière à optimiser les délais de prise en charge.
Samir : Les imprévus sont quotidiens mais les équipes sont véritablement soudées. Nous nous entraidons beaucoup dans l’intérêt du patient, son bien-être est notre priorité.
Christelle S. : L’équipe de brancardage a une véritable connaissance des lieux et des personnes au sein de l’hôpital. La fluidité du parcours patient est un enjeu fondamental au sein du GHICL. Les brancardiers sont très souvent force de proposition pour optimiser autant que possible le parcours du patient et réduire les temps d’attente.
Quelle est la spécificité de ce métier ?
Samir : Le transport ce n’est pas juste un acte, il y a une dimension humaine très importante. Nous sommes là pour sortir les patients de leur chambre, nous créons un lien avec eux, nous nous intéressons à leur vie. Ces échanges peuvent changer le cours de leur journée, leur redonner le sourire, c’est très gratifiant !
Christelle S. : Les brancardiers sont perçus comme moins intimidants que le personnel soignant. Les patients se confient davantage à eux, cette relation de proximité est vraiment particulière.