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Logo-01 L’insuffisance cardiaque est une maladie qui affecte le muscle cardiaque, lui empêchant alors de jouer correctement son rôle de pompe pour tout l’organisme. Les signes de l’insuffisance cardiaque apparaissent d’abord à l’effort puis au repos. Pour s’adapter le coeur compense sa perte de force en accélérant la fréquence de ses battements, puis il augmente de volume. Ces adaptations vont également augmenter le travail du coeur et aggraver l’insuffisance cardiaque. Tardivement, si la maladie n’est pas reconnue ni traitée l’ensemble des organes peuvent souffrir (le rein, le foie, le système digestif, le cerveau…).
En quelques chiffres, l'insuffisance cardiaque c'est :
Il existe de multiples causes à l’insuffisance cardiaque : les maladies des artères du cœur telles que l’infarctus du myocarde (notamment sous l’effet du tabac, de l’hypertension artérielle, du diabète), la consommation excessive d’alcool, les maladies des valves du cœur, les maladies du rythme du cœur (fibrillation atriale…), l’amylose, les formes familiales …
De manière très schématique, on peut considérer qu’il existe 2 grands types d’insuffisance cardiaque :
Il est important de connaître les signes cliniques qui évoquent la présence d’une insuffisance cardiaque : les signes EPOF :
L’insuffisance cardiaque est certes une affection grave mais il existe des moyens de prévention et de traitements efficaces !
PoPoire
Les moyens de prévention de cette maladie reposent essentiellement sur l’obtention d’une bonne hygiène de vie, comme réaliser une activité physique régulière et avoir une bonne hygiène alimentaire. Il faut privilégier les fruits/légumes et arrêter de consommer des produits ultras transformés ou des produits trop sucrés (sodas…). La lutte contre le surpoids/l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme et la consommation d’alcool sont également des moyens efficaces de prévention.
Le traitement de l’insuffisance cardiaque varie en fonction du type et de la sévérité de la maladie. Il est également personnalisé pour chacun des patients, en fonction de leurs maladies associées et de leur tolérance aux traitements. Dans tous les cas, l’éducation thérapeutique (permettant d’acquérir la connaissance de la maladie, de ses symptômes, de ses traitements…) est incontournable et constitue un maillon essentiel de la prise en charge.
Le traitement comporte généralement un traitement diurétique. C’est un traitement qui provoque une diurèse importante (c’est-à-dire le fait d’uriner) ce qui permet de soulager le travail du cœur. Il faut fréquemment y associer une supplémentation en potassium.
Le traitement médicamenteux peut également reposer sur les béta bloquants, les IEC ou ARA 2, les anti aldostérones ; ces traitements permettent d’améliorer la fonction du ventricule gauche.
Parfois on peut proposer une revascularisation des artères coronaires lors d’une coronarographie, ou mettre en place un pace maker/défibrillateur avec resynchronisation des cavités cardiaques.
La réadaptation cardiaque a l’effort joue également un rôle primordial dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque. Elle permet d’améliorer la force de la pompe cardiaque mais aussi d’améliorer la condition du reste de l’organisme en remobilisant les muscles périphériques.
Enfin, il est souvent possible de mettre en place une solution de télécardiologie dans l’insuffisance cardiaque, qui permet de suivre à distance la bonne stabilité de la maladie (via une balance connectée, une tablette, des questionnaires à distance…).
Le diagnostic d’insuffisance cardiaque peut être poser par le médecin traitant, le cardiologue ou toute personne reconnaissant les signes cliniques de cette maladie.
Une fois le diagnostic évoqué, il suffit alors de réaliser une prise de sang en dosant les enzymes spécifiques du coeur : le BNP ou le NTpro BNP. Plus l’élévation de ce marqueur est importante, plus le diagnostic est certain.
Ensuite, afin de connaitre le type et/ou la gravité de l’insuffisance cardiaque, le cardiologue va réaliser une échocardiographie. Cet examen permet de mesurer précisément la taille du coeur, analyse le fonctionnement des valves, apprécie la force de contraction du coeur. Il s’agit d’un examen clé dans le diagnostic et dans le traitement de la maladie.
Enfin, en fonction du type de l’insuffisance cardiaque, le cardiologue peut proposer d’autres examens spécifiques : l’IRM du coeur (qui permet d’apprécier la fibrose du ventricule gauche), la coronarographie (examen invasif qui permet de rechercher une atteinte des artères coronaires), une épreuve d’effort métabolique (épreuve d’effort cardio-respiratoire sur vélo), un Holter ECG…
