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ETUDEPI-M Dr Hervé DUGA
Etude de la prise en charge des douleurs abdominales des cadrans supérieurs au sein des services d’Urgences du Nord et du Pas-de-Calais : place de l’échographie clinique Description Les douleurs abdominales sont un motif très fréquent de consultation aux urgences. D’après le panorama de l’ORU (Observatoire Régional des Urgences) des Hauts-de-France faisant le relevé d’activités des structures d’urgences en 2019-2020 (1), « les pathologies les plus fréquentes demeurent les « douleurs abdominales et pathologies digestives » qui représentaient à elles seules 11 % des passages en 2020 (12 % en 2019) et 13 % des hospitalisations (15 % en 2019) ». Ces chiffres semblent similaires dans les autres régions de France comme les ORU d’Aquitaine et de Bourgogne Franche Comté le révèlent aussi.

Dans le cadre des pathologies des cadrans supérieurs de l’abdomen (incluant les cadrans hypochondre droit, épigastre et hypochondre gauche), certains des diagnostics évoqués sans certitude d’imagerie sont les pathologies digestives pures parmi lesquelles se trouvent les pathologies biliaires, gastriques, et coliques, mais aussi les pathologies extra-digestives de type pneumologique, cardiaque, ou vasculaire, par exemple.

Dans les situations où le diagnostic principal est la « douleur abdominale non spécifique » (DANS), la majorité des patients sortent des urgences avec un traitement symptomatique des douleurs sans réel diagnostic précis. Il s’agit effectivement d’un diagnostic d’élimination. Ils peuvent, selon les cliniciens, avoir bénéficié ou non d’une imagerie lors de leur prise en charge aux urgences et peuvent avoir reçu une ordonnance d’imagerie complémentaire à réaliser en ville avec une prise en charge au décours à organiser auprès du médecin traitant.
En effet, la réalisation d’imagerie complémentaire en urgence n’est pas systématique et repose sur l’appréciation du clinicien urgentiste et celle du médecin radiologue.
Le scanner (très utilisé dans la recherche étiologique des douleurs abdominales) ainsi que la radiographie sont des imageries irradiantes pour les patients, avec un coût élevé pour les hôpitaux, contrairement à l’échographie. Or, l’accès aux échographies radiologiques (effectuées par un radiologue) en urgence peut être limité dans certains établissements.

Il est admis par la communauté des urgentistes que l’échographie clinique (= faite par l’urgentiste au lit du malade) permettrait d’améliorer la prise en charge de nos patients se présentant aux Urgences pour des douleurs abdominales sans surcoût pour les structures hospitalières, en permettant - à priori - une hausse des diagnostics étiologiques, un plus faible temps de séjour aux Urgences, ainsi qu’une baisse de l’errance médicale.

Nous souhaitons donc étudier dans quelle mesure les différentes formations proposées aux cliniciens urgentistes du Nord et du Pas-de-Calais peuvent influencer la réalisation des échographies cliniques dans les douleurs abdominales des cadrans supérieurs actuellement.
Référent Dr Hervé DUGA Type d'étude Hors RIPH prospective Statut de l'étude Terminée Début du recrutement 04/2022 Fin du recrutement 06/2022 Méthodologie de l'étude Etude observationnelle, quantitative, prospective, multicentrique, conforme à la MR 004 Financement de l'étude GHICL Référence interne de l'étude RNIPH-2022-14 Service Urgences adultes Tranche d'âge étudiées Adulte Sénior Participants Patients Professionnels de santé Fichiers associés
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