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L'interruption de tâches


Les outils

BD interruption de taches

 Bande dessinée "Histoire de patients : en parlant d'interruption de tâches ..."
© Réseau qualisanté

L’interruption de tâches : comment mieux la gérer pour sécuriser les soins ?

 

Un patient qui appelle, un collègue qui vient consulter l'infirmière, le téléphone qui sonne… Chaque heure, une infirmière est interrompue cinq fois en moyenne nous dit la littérature.

 

Il lui arrive de consacrer jusqu’à un quart de son temps de travail à rattraper ces coupures. 25% c’est très élevé, surtout lorsqu’il s’agit de tâches complexes pouvant entraîner des erreurs.


La direction des soins du GHICL a décidé d’engager des actions dans ce domaine afin de progresser dans la sécurité des soins, en lien avec la gestion des risques.


Cinq services de soins ont mesuré les interruptions de tâches, ciblées sur la phase de préparation et d’administration des médicaments, pendant 7 jours, 24h sur 24 en juin 2014. Ils ont recensé 609 interruptions de tâches, dont 93% étaient non justifiées.

 

Les constats : 

• Qui interrompt ? En majorité les professionnels non médicaux (24%), à égalité avec le téléphone (24%), puis le patient (21%), les médecins (15%) et enfin l’entourage du patient (10%),


• Quand ? En majorité le matin (43%) et l’après-midi (42%),


• À quel moment ? Pendant la phase de préparation des médicaments (71%) et d’administration (29%).

 

 

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